lundi 23 juin 2014

Les représentations de la médecine dans les revues de l’Entre-deux-guerres en France

Un malade qui s’ignore, un médecin qui guérit. Les représentations de la médecine dans les revues de l’Entre-deux-guerres en France.
 
Soutenance de thèse de doctorat en histoire des sciences de Delphine BENOIT


co-dirigée par Hélène Gispert (Université Paris Sud 11, EST, G.H.D.S.O.) et Nathalie JAS (INRA, unité RITME).

Elle se déroulera le 1er juillet 2014 à 13H sur le site de l’Université Paris Sud 11 Orsay, à la Bibliothèque (bat. 407, rue du Doyen-Poitou 91405 Orsay cedex).

Le jury sera composé de :

Andrée BERGERON Maître de conférences, Universcience (rapporteur)
Christian BONAH  Professeur à l’Université de Strasbourg (examinateur)
Hélène GISPERT Professeure à l’Université Paris-Sud (directrice)
Nathalie JAS Chargée de recherche à l’INRA, Ivry-sur-Seine (directrice)
Marc RENNEVILLE Directeur de Recherche au CNRS, Centre Alexandre Koyré (rapporteur)
Jonathan SIMON Maître de conférences à l’Université de Lyon (examinateur)

 
L’objet de cette thèse est l’étude des représentations de la médecine dans la France de l’Entre-deux-guerres. Elle tente d’apporter un nouvel éclairage sur la médecine de l’Entre-deux-guerres en retrouvant et caractérisant des représentations de la médecine et en en montrant la diversité, par l’analyse des revues de vulgarisation qui ont la propriété d’avoir été très peu étudiées alors même que ce sont des média encore très présents dans la France de l’Entre-deux-guerres. Deux revues de vulgarisation scientifique populaire, deux revues de haute vulgarisation scientifique, deux revues politiques et littéraires et une revue professionnelle médicale ont été analysées suivant une approche qualitative qui permette la prise en charge et la comparaison de ces revues très diverses par leurs formats, leurs contenus, leurs auteurs et les publics visés. Cette approche a notamment pour caractéristique l’adaptation aux particularités de chaque revue et de porter une attention particulière à leur matérialité. Au-delà d’une diversité de représentations se dessine l’image d’une médecine puissante, variée et inventive, dont la puissance est assurée grâce aux sciences physiques et au recours à une Nature maîtrisée voire artificialisée. L’image du patient est celle d’un patient infantilisé et de facto ignorant qui a besoin en tout instant de l’expertise ou du savoir du médecin. Au-delà de sa contribution à l’histoire de la médecine de l’Entre-deux-guerres, en dégageant des discours et des modalités d’administration de la preuve spécifiques à certaines revues ou groupes de revues, la thèse apporte aussi des éléments à l’histoire de chacune des revues et à l’histoire des revues de vulgarisation de la France de l’Entre-deux-guerres.



La soutenance sera suivie d’un pot qui aura lieu dans les locaux du G.H.D.S.O. (bâtiment mitoyen) et auquel vous êtes chaleureusement invités. Pour en faciliter l'organisation, merci de me signaler votre présence.

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