mardi 2 mai 2017

Langages du corps

Arzanà, n° 18  "Langages du corps"

Auteurs (éds.) : Philippe GUERIN, Marina GAGLIANO

Éditeur : Presses Sorbonne Nouvelle
Parution 2016
EAN13 : 978287854767-2
Numéro accessible sur revues.org : https://arzana.revues.org/

La version numérique peut être commandée sur le site des PSN (11,40€) : 

Comment parle-t-on du corps au Moyen Âge, comment (se) le représente-t-on, selon les différents points de vue sous lesquels on l’envisage ? Comment se fait-il modèle pour appréhender par le biais métaphorique d’autres réalités humaines ? Mais aussi, quelles sont ses manifestations propres, comment “s’exprime-t-il” lui-même ? Les articles ici réunis envisagent la question sous ces différentes facettes, dessinant par là quelques traits d’une anthropologie médiévale prenant en compte cette dimension constitutive de notre humanité. Et, quoique très loin d’épuiser la matière, ils permettent de saisir que le corps, élément essentiel du composé humain, n’a jamais peut-être été aussi “éloquent” et omniprésent que pendant les siècles que l’on a coutume de considérer comme ceux du “mépris chrétien du corps”. 


Sommaire

Avant-propos, Philippe Guérin

Jacopone da Todi, corps et âme, Estelle Zunino

Réécritures et représentations de la mort de saint Paul ermite en Italie (XIIIe-XVe siècles) : un cadavre en prière ?, Sophie Dutheillet de Lamothe

La guérison du corps malade dans les miracles post mortem de Margherita Colonna, Federica Voci

« Forsennata latrò sì come cane » (Enfer 30, 20) : Hécube et le langage corporel des passions, Anna Fontes Baratto

« Carnea non ferrea sum » : le corps féminin dans le De mulieribus claris, Claudia Zudini

Giovane e fresco. Le corps désirant dans le Décaméron, Anne Robin

Le corps obscur. Le corps au quotidien dans l’écriture privée, Florence, XIVe-XVe siècles, Michelle Schuller

« Corps civique », « corps de la République » dans les Protesti de Stefano Porcari, Donatella Bisconti

La voie rhétorique vers le corps : narratio, descriptio, gestus et transumptio dans la Rota Veneris de Boncompagno da Signa, Philippe Guérin

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire